Avec un taux d'embauche de 100 %, les apprentis en restauration devraient se bousculer aux portes des professionnels. Mais dans le Cantal, trente postes sont à pourvoir actuellement, par manque d'élèves dans les formations de CAP ou de brevet professionnel.
Ce week-end, c’est la fête de la gastronomie. Or, pour que celle-ci soit célébrée, il faut des restaurateurs et des apprentis. Or dans le Cantal, c’est la pénurie.
Chaque année, une cinquantaine de jeunes sont formés à ces métiers chaque année, via des CAP ou des brevets professionnels. Mais actuellement, une trentaine de postes d’apprentis ne sont toujours pas pourvus.
En cause, selon les professionnels, la mauvaise image des métiers de restauration et le manque d’élèves dans les formations.
Reportage de Sébastien Kerroux et Claude Bernard.
Pourtant, à l'issue de sa formation, un apprenti a 100% de chances de trouver un emploi. Pour convaincre les jeunes d'épouser ces métiers, les restaurateurs tentent de les séduire, en proposant par exemple de financemer leur permis de conduire.