Depuis début septembre, les résidents de l’EHPAD Le Floret à Laroquebrou dans le Cantal ont vu arriver de nouveaux pensionnaires : 3 poules, un coq et deux cochons d’Inde. Cette initiative s’inscrit dans un projet plus large de médiation animale.
 

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Après quelques travaux durant l’été, un poulailler a été installé début septembre dans le patio de l’EHPAD Le Floret à Laroquebrou dans le Cantal. Depuis quelques jours, une poule de soie, une poule de Padoue, une poule de race Batam de Pékin, un coq et deux cochons d’Inde viennent égayer le quotidien des résidents. Michaël Reboullin est le directeur de la maison de retraite cantalienne depuis le 1er mars. Il raconte la genèse du projet : « C’est un vieux projet qui traînait à l’EHPAD. Un animateur est venu me solliciter. On a eu l’aide du mari d’un membre du personnel pour la mise en place. Le but est de permettre une proximité des résidents avec les animaux, ce que l’on appelle la zoothérapie. Pour les enfants, les petits-enfants, c’est aussi un espace de détente qui les occupe pendant que leurs parents visitent leurs familles ».

Ca me plaît, je ne fais pas d'effort

L’entretien du poulailler est confié à des résidents. Le suivi et l’animation sont encadrés par un psychologue. Les œufs, qui pour des raisons sanitaires ne peuvent pas être réutilisés en cuisine, sont récupérés et peuvent être par exemple repeints lors d’ateliers d’animation. Du haut de ses 84 printemps, Marie Pomponne est chargée de s’occuper des poules. Elle prend sa mission très à cœur : « Vers 9h, je vais voir les poules, ensuite je leur donne à manger. Il m’arrive aussi de changer l’eau. Je m’assure qu’elles vont bien. Ça me plaît, je ne fais pas d’effort. Ca me rappelle de beaux souvenirs. Je viens de la campagne, mes parents avaient des poules ».

Pour le bien-être des résidents

Le personnel a déjà remarqué que la présence de ces animaux contribuait au bien-être des résidents. Le directeur de l’établissement explique : « Cette présence animale les sort de leur quotidien. Et puis ça leur rappelle des souvenirs. Certains résidents ont travaillé à la ferme quand ils étaient plus jeunes. Ils sont très demandeurs ».

Un projet de médiation animale

Cet hiver, les animaux ne resteront pas à la maison de retraite mais feront leur retour dès l’arrivée des beaux jours. Cette présence s’inscrit dans un projet plus large de médiation animale. La direction songe à la mise en place d’une volière avec des pigeons et des perruches. Michaël Reboullin souligne : « Nous avons mis en place de la musicothérapie et de la balnéothérapie. Nous voulons accompagner nos résidents vers l’autonomie. Nous espérons ainsi décrocher un label Montessori après avoir formé notre personnel en décembre, sur le thème de la bienveillance et de la bientraitance ». La maison de retraite Le Floret compte 95 résidents.
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