Les pompiers du Cantal, conjointement avec les pompiers de la Lozère, se sont exercés, mercredi 18 septembre, à un sauvetage de haute voltige. Ils étaient une trentaine à manœuvrer autour d’un scénario qui pourrait arriver sur le viaduc de Garabit.
Un simple exercice, mais qui pourrait se produire dans la réalité. Une trentaine de sapeurs-pompiers du Cantal et de la Lozère se sont retrouvés, mercredi 18 septembre, sur le viaduc de Garabit, pour réaliser un exercice de sauvetage.
Intervention des pompiers à 100 mètres au-dessus de la rivière
Le scénario est complexe : certains employés de la SNCF, notamment des techniciens, interviennent régulièrement sur la structure du viaduc pour des missions de maintenance.Dans le cadre de l’exercice, un agent de la SNCF intervenait sur le viaduc. Alors qu’il montait sur une échelle, il aurait été pris de malaise dans un escalier vertical situé dans un pilier reliant la voie ferrée à l’arche du viaduc. Il aurait alors dérapé et se serait fracturé la jambe. Il ne peut donc pas remonter tout seul. S’il n’est tombé que de quelques mètres, les pompiers doivent intervenir à 100 mètres au-dessus de la rivière.
#cantal : exercice d’évacuation d’une victime au Viaduc de Garabit. Prise en charge à 100m de haut et descente verticale jusqu’à un ponton flottant. Frisson garantit ! Rdv ce soir dans le jt @F3Auvergne pic.twitter.com/Uat17zEmda
— Laetitia Théodore (@laetitiatheo19) September 18, 2019
Une opération coinjointe avec les équipes du Cantal et de la Lozère
Ce sont des équipes spécialisées du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP), plongeurs, sapeurs-pompiers, et médecins, qui sont mobilisés pour cette opération. Le but est de s’entraîner in situ, de mobiliser, et d’optimiser le travail en équipe des personnels du GRIMP des SDIS du Cantal et de la Lozère.Les personnels de cette unité sont formés pour intervenir lors des reconnaissances et sauvetages dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques liés au cheminement.
Chaque année, le GRIMP du Cantal effectue environ une quarantaine d’interventions.