Le collectif Tricycle proteste dans la mairie de Grenoble contre la politique culturelle

Deux théâtres viennent de tomber dans l'escarcelle de la mairie de Grenoble. Une poignée d'irréductibles s'est rendue dans le hall de la mairie pour protester contre la politique culturelle de Grenoble.

Le théâtre de poche et le théâtre 145, qui accueillaient de nombreuses compagnies, des résidences d'artistes ou des expérimentations dépendent désormais de la ville. Leur gestion passe désormais entre les mains de la mairie. Le budget de 187.000 euros accordés par la ville de Grenoble a été jugé excessif, et le maire Eric Piolle les a municipalisés. "C'est maintenant une nouvelle histoire qui s'ouvre, a déclaré le maire EELV, à la fois pour les artistes, et pour le compagnonnage", la façon dont "on accompagne à la fois le théâtre et le spectacle vivant aussi". 

Reportage de Florine Ebbhah, Maxence Régnault, Mélanie Ducret et Philippe Espitalier

Intervenants: Gilles Arbona, Secrétaire du Collectif Tricycle; Eric Piolle, Maire de Grenoble
Mais les membres du collectif Tricycle, après 5 ans d'engagement dans ces théâtre, n'étaient pas de cet avis, et c'est avec la mine sombre qu'ils ont investi ce mercredi 31 août au matin le hall de la mairie, en guise de protestation contre la politique culturelle de la ville et la manière dont le changement a été fait.

"Moi ce que j'ai regretté, c'est le manque de concertation, le manque de discussion, et le manque de fond, déplore Gilles Arbona, secrétaire du collectif. C'est-à-dire on discutre pas du projet, on discute pas du sujet, on avait que des arguments que j'appellerais financiers et matériels."

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