C'est un promeneur qui a signalé avoir vu à la surface d'un étang gelé de nombreux débris ce qui pouvait être un hélicoptère. Il s'agissait bien de l'appareil porté disparu depuis le 1er mars. Le corps du pilote a été remonté à la surface.
Cet étang est situé dans la zone prioritaire des recherches qui avaient repris dès 7 heures ce matin, sans survol aérien en raison de la météo défavorable.
La carcasse de l'hélicoptère repérée par un promeneur dans un lac gelé
"Les premières constatations visuelles effectuées sur place, mais à distance car il n’est pas immédiatement possible de s’approcher à pied des débris, permettent de dire qu’il s’agit très probablement de l’aéronef porté disparu sans toutefois que des éléments d’identification formels , comme l'immatriculation de l’appareil n’aient été vus. Les débris sont éparpillés sur presque toute la surface gelée du lac", a indiqué la préfecture.
"La famille a été informée. Pour les besoins de l’enquête un périmètre de discrétion est établi par les gendarmes. Des recherches techniques sont entreprises dans le but de retrouver le corps du pilote, probablement immergé."
Une information judiciaire sous l’autorité du Procureur de la République de Vienne est ouverte.
Disparu à 12h41 le 1er mars dans un secteur boisé parsemé d'étangs
Ce sont les proches du pilote qui avaient donné l'alerte hier peu avant 20 heures. Seul à bord d'une Alouette III, ce retraité de 65 ans avait décollé d'Avignon dans la matinée. Il était attendu à Chambley en Meurthe -et-Moselle. Il avait prévu de faire le plein de kérosène à l'aérodrome de Beaune en Côte- d'Or . Personne ne l'avait vu.
Les tentatives de le repérer grâce à son portable étaient restées vaines. Domicilié dans les Caraibes, l'homme avait un numéro de portable à l'étranger qui ne pouvait pas être détecté par les relais téléphoniques.
Les secours ne disposaient que de la dernière position enregistrée par les radars, à 12h41 à la hauteur de la commune de Châtonnay. Les recherches menées par le RCC,le Rescue Coordination Center de Lyon avaient été engagées dès hier soir par voie terrestre, car la nuit mais surtout le brouillard ne permettaient pas à l'appareil de recherche de décoller. Une cinquantaine de gendarmes et de pompiers avaient donc ratissé une partie des chemins de la zone où l'on avait perdu la trace de l'Alouette.
Les recherches avaient repris au petit matin dans des conditions toujours difficiles en raison du brouillard et du caractère dense et accidenté du secteur à explorer.