Ce vendredi 19 août, le Festival Berlioz a commencé au château de Sassenage dans la banlieue de Grenoble. Cette ode à la musique classique attirait les années passées près de 30.000 personnes en une semaine. Cette année, une attention particulière a été portée à la sécurité.
Cette année, le responsable-sécurité du Festival Berlioz, Jean-Michel Caillat coordonnera tous les effectifs sur le terrain, de la centaine de bénévoles aux agents de sécurité, en passant par les pompiers. Un gros effectif à gérer, mais un effectif nécessaire pour assurer la tenue du festival. "On sait que le risque zéro n'existe pas, mais on a fait ce qu'il fallait pour que le public se sente bien. A aucun moment nous ne nous sommes posé la question d'annuler l'événement", explique Bruno Messina, le directeur du Festival Berlioz.
Contrôler la circulation
C'est surtout du côté de la circulation que la commune a doublé la sécurité. Elle sera rythmée par les horaires des concerts comme l'explique Joël Gullon le maire de la Côte-Saint-André: "La journée, il y aura un maximum d'accès libre dans la ville, à part la zone "étanche" devant l'entrée du festival. Et durant les concerts, une partie de la ville sera fermée. Certaines voies seront interdites à la circulation, d'autres seront en sens unique." Le but principal étant de séparer au maximum les piétons des voitures, une préoccupation néee directement de l'attentat de Nice.40.000€ de budget sécurité
La sécurité des festivaliers était au cœur de toutes les préoccupations avant juillet dernier. Depuis au moins 4 mois, les organisateurs ont participé à plusieurs réunions préfectorales, mais également à des rendez-vous au conseil départemental. Cette année, le budget sécurité s'élève à plus de 40.000€. Le dispositif exact est évoqué sans rentrer dans le détail. Car pour être efficace, en matière de sécurité, il faut être discret. Ce dispositif ne devrait donc pas perturber les habitués du festival. "Même si le contexte national a changé, l'ambiance restera la plus conviviale possible", conclue Joël Gullon.Fabrice Liegard, Dominique Bourget et Pierre Maillard