Pour tenter de freiner la propagation du Covid-19, le Premier ministre italien a annoncé, parmi d'autres mesures, la fermeture des stations de ski à partir du lundi 26 octobre. Celle-ci est valable jusqu'au 24 novembre, mais pourrait être prolongée en fonction de l'évolution de l'épidémie.
La glisse a été de courte durée pour les stations italiennes du Val Senales, du Stelvio et de Cervinia-Breuil, les trois seules stations qui avaient déjà ouvert cette saison. Dimanche 25 octobre, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a annoncé la mise en place de nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la deuxième vague de Covid-19 qui frappe durement le pays. Parmi elles, la fermeture des stations de ski jusqu'au 24 novembre.
Cervinia 24 ottobre..... e poi muoiono di fame e chiudono le attività..... pic.twitter.com/djwkvWRO70
— Laura Maffi ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ (@laura_maffi) October 26, 2020
Les images de skieurs rassemblés au pied et dans les remontées mécaniques à la station de Breuil-Cervinia, dans le Val d'Aoste, ont particulièrement inquiété les internautes et commentateurs. 2 000 skieurs étaient venus profiter de la journée d'ouverture, samedi 24 octobre, selon les informations d'Altitude News. La station a pourtant assuré avoir respecté les règles sanitaires.
L’équipe de France de skicross était notamment en stage au Stelvio et a dû quitter la station italienne lundi 26 octobre, selon The Rider Post.
"L'objectif est clair : garder la courbe de contagion sous contrôle"
Les stations de ski ne sont pas les seuls lieux concernés par ce tour de vis : cinémas, théâtres, salles de gym et piscines ont également fermé jusqu'au 24 novembre. Les bars et les restaurants devront quant à eux cesser de servir après 18 heures et 75% des classes dans les lycées et universités se tiendront en ligne."L'objectif est clair : garder la courbe de contagion sous contrôle, car c'est le seul moyen de pouvoir gérer la pandémie sans être submergés", a expliqué dimanche le Premier ministre, Giuseppe Conte.
Des mesures néanmoins pas toujours bien acceptées. Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de manifestants d'extrême droite protestant contre le couvre-feu ont affronté des policiers dans le centre historique de Rome.