Ce jeudi matin, le tribunal administratif de Lyon étudie la plainte de cinq spéléologues amateurs. Ils accusent l’Etat de faux par omission concernant l’invention de la Grotte Chauvet : ils réclament qu'une chronologie exacte de la découverte soit établie.
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La plainte a été déposée par Daniel André, Michel Chabaud, Michel Rosa, Sylvane Lucot et Didier Lanthelme. Ces cinq spéléologues amateurs accusent l’Etat et la DRAC d'avoir totalement ignoré leur participation à la découverte de la grotte Chauvet, d'où ce motif de poursuites pour faux par omission concernant l’invention.
On ne veut pas d'argent mais la reconnaissance de l'histoire vraie
Les plaingnats disent ne pas vouloir d'argent, mais qu'une chronologie exacte de la découverte soit établie, une reconnaissance officielle de la « vraie histoire ». (suite après le reportage en vidéo)
Le tribunal administratif de Lyon examinait aujourd' hui un recours déposé par certains des "découvreurs" de la grotte Chauvet. Ils accusent l'Etat de "faux par omission" et revendiquent une nouvelle chronologie de la découverte...
Et voici leur version : au mois de juin 1994, 6 mois avant la découverte officielle, une équipe de spéléo dont Michel Rosa et Sylvane Lucot découvre le trou souffleur, preuve de la présence d’une grotte, commence à déblayer, et le mentionne à Jean Marie Chauvet, qui fait partie de la même bande.
Le 18 décembre, Jean-Marie Chauvet fini d’ouvrir, et descend avec Eliette Brunel. Ils remontent, informent Christian Hillaire qui les rejoint, et redescendent tous les trois.
Ils n'en veulent pas à Jean-Marie Chauvet
Le 24 décembre, Chauvet invite Daniel André et Michel Chabaud à descendre de nouveau : munis de lampes plus puissantes, ils terminent ensemble l’exploration des cavités et découvrent l’ampleur des peintures.
Ensuite, Chauvet, Brunel et Hillaire se déclarent inventeurs. Selon les plaignants d'aujourd'hui, il leur aurait été demandé à l'époque de se taire pour éviter que la découverte ne soit pas reconnue comme fortuite, ce qui ouvre selon la loi à versement d’argent.
Aujourd’hui Daniel André dit ne pas en vouloir pour autant à Jean-Marie Chauvet. Il le remercie même, d’avoir partagé ce moment de découverte. Ce qu'il lui demande, c'est d'admettre publiquement la chronologie des faits.
Pour l'élu régional, secrétaire de la Fédération de l'Ardèche du PCF et vice-président du syndicat mixte de la Caverne du Pont d'Arc, il faut que la vérité historique de ce lieu s'applique jusqu'aux circonstances de sa découverte.
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