Kevin Mayer, champion du monde du décathlon le 12 août dernier à Londres, a fait le buzz sur les réseaux sociaux en taclant l'auteur d'un tweet raciste. Le champion de Drôme-Ardèche a été retweeté et salué plus de 40.000 fois.
Sacré champion du monde de décathlon aux Mondiaux de Londres, Kevin Mayer a reçu de nombreux messages de félicitations. Le 12 août dernier, sur le réseau social Twitter, une utilisatrice a salué la performance du décathlonien par un message raciste : «Merci à Kevin Mayer qui prouve combien la race blanche est belle !». Kevin Mayer n’a pas apprécié. Hier, la réponse du champion a été particulièrement cinglante ...
C'est pas puni par la loi ce genre de tweet? En tout cas @EleonoreNore , si 2 "races" d'humains existaient, nous ne serions pas de la même. pic.twitter.com/2XKkv6Sw5W
— KevinMAYER Décathlon (@mayer_decathlon) 17 août 2017
RETOUR SUR LA PERFORMANCE DE KEVIN MAYER
Le 12 août dernier à Londres, Kevin Mayer, vice-champion olympique, a été sacré champion du monde du décathlon, en terminant les dix épreuves réparties sur deux jours, avec un total de 8.768 points, à quelques unités de son record de France (8.834).
Favori de l'épreuve après la retraite de l'Américain Ashton Eaton, double champion olympique (2012 et 2016) et recordman du monde (9.045 points), Kevin Mayer a devancé les Allemands Rico Freimuth (8.564 pts) et Kai Kazmirek (8.488 pts).
Sur les dix épreuves, Mayer a battu à trois reprises ses records personnels (10.70 sur 100 m, 48.26 sur 400 m, et 13.75 sur 110 m haies) et a été à un moment sur les bases pour passer la mythique barre des 9.000 points, que seuls Eaton (9.045 et 9.039) et le Tchèque Roman Sebrle (9.026) ont dépassé.
Le Français a connu une très grosse frayeur lors de son concours du saut à la perche, pourtant l'un de ses points forts, en passant 5,10 m au 3e et dernier essai, avec une barre effleurée, évitant du même coup le zéro pointé. Il a terminé le 1.500 m en 4 min 36 sec 73/100e alors qu'il aurait du courir autour de 4 min 26 pour battre son record de France.