Suite à un appel téléphonique menaçant d'un attentat, ce mercredi 22 novembre, les forces de l'ordre ont fait évacuer le palais de justice de Valence. L'auteure présumée du coup de fil a été interpellée et placée en garde à vue.
L'alerte à la bombe est levée, et les audiences reprennent. Après avoir minutieusement fouillés le tribunal, appuyés par une équipe de démineurs, le doute est levé. Les autorités rouvrent les accès au palais de justice de Valence, ce mercredi 22 novembre.
L'auteure présumée interpellée
Entre 15h et 15h30, soit à peine plus de 2 heures après le coup de téléphone qui a déclenché l'alerte, les policiers ont interpellé l'auteure présumée de la fausse alerte. Il s'agit d'une femme, arrêtée à la gare de Valence TGV, dont le casier judiciaire est chargé.
Domiciliée en Ardèche, elle a déjà été condamnée pour une affaire de fausse alerte à la bombe dans le passé. Les policiers ont pu l'identifier en procédant à une remontée téléphonique. Placée en garde à vue au commissariat de Valence, elle risque une peine allant jusqu'à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, en plus de dommages et intérêts éventuels.
Les audiences suspendues pendant 2 heures
Une cinquantaine de personnes avaient dû être évacuées après un appel téléphonique menaçant d'une explosion imminente. Toutes les audiences ont dû être suspendues, notamment un procès en cour d'assise, ou encore une audience du tribunal pour enfants. Le public, les personnels, et les prévenus ont été évacués aux alentours de 14h.
Les prévenus ont été transférés au commissariat de Valence, le temps que les policiers s'assurent qu'aucun engin explosif ne menaçait le palais. Un important dispositif de policiers nationaux et municipaux a été mobilisé, et un large périmètre de sécurité a dû être établi autour de la place du palais de justice. Celui-ci a été levé à partir de 16h.