Vendredi matin à Valence, une vingtaine de ressortissants albanais a été évacuée de la voie publique sur ordre de la préfecture. Selon le communiqué de cette dernière, il leur a été proposé un hébergement d'urgence. La ville soutient cette opération et qui "était absolument nécessaire".
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La préfecture de la Drôme a donc procédé vendredi matin à une évacuation des Albanais qui occupaient la voie publique à Valence à hauteur de la rue Faventines.
Dans un communiqué aux termes savamment pesés, ses services expliquent que "depuis cet hiver, la Drôme connaît une arrivée importante de personnes de nationalité albanaise sur son territoire, à l’instar de nombreux autres départements français et pays européens".
Une centaine de personnes vulnérables hébergées
Dans ce contexte, depuis le mois de décembre 2016, "ce sont plus d’une centaine de personnes vulnérables (familles, femmes avec enfant) qui a été hébergée par les services et opérateurs de l’État, le temps de l’étude de leur demande d’asile". Ce vendredi, la même démarche a été donc entreprise, accompagnée d'opérations de nettoyage de la voie publique.
Une occupation de la voie publique inacceptable
De son côté, le maire Nicolas daragon a fait publier un communiqué apportant un soutien franc et entier à l'évacuation. Mais là, les termes sont plus cinglants : l'occupation du domaine public est qualifiée d'inacceptable, car "encourageant l'immigration clandestine" avec le soutien de "filières et organisées et d'activistes" et provoquant des désordres et des troubles à tout un quartier.