Il était une fois Mirmande, premier village de la Drôme provençale. Un village qui fleure bon les traditions, qu'elles soient culinaires, artistiques et architecturales. Mirmande qui abrita quelques célébrités : un pilote automobile, un peintre cubiste et Haroun Tazieff qui en fût le maire.
Si vous allez à Mirmande, ne cherchez pas de constructions en béton, vous avez peu de chance d'en trouver. Ce village de 540 habitants tient à ses traditions et son patrimoine architectural dont Haroun Tazieff défendit la préservation lorsqu'il fût maire de 1979 à 1989.
Chaussez vos baskets, perché sur un piton, Mirmande s'arpente à pieds. Lancez-vous dans une sorte de chasse aux trésors : les demeures ayant abrité quelques célébrités. Le peintre cubiste, André Lothe, s'y installa en 1926. Jules Goux, pilote automobile et vainqueur des 500 miles d'Indianapolis aux Etats-Unis en 1913, a également séjourné dans ce petit village de la Drôme provençale.
Partez donc à la rencontre des habitants d'aujourd'hui, empruntez le pas de course de Christina, la factrice qui ne se lasse pas du calme ambiant, du son des cigales et de ce "contact fabuleux avec des gens qui vous attendent".
Arrêtez-vous enfin chez Joseph Poulain pour goûter à sa pissaladière dans laquelle il met "des oignons et des olives du jardin et un peu de tomate", mais surtout ne lui dites pas que ce n'est pas un plat typique d'ici car Joseph l'affirme avec force : "Mirmande, c'est le premier village de la Drôme provençale, avec une climatologie qui est déjà celle du sud".
Chaque année, Mirmande accueille 90.000 visiteurs.