Vendredi 13 septembre, près de 700 élèves du collège Jacques Prévert d'Heyrieux devaient quitter leur établissement. En cause, un message menaçant posté sur Facebook. Une semaine après, l'affaire a été élucidée. Le collégien, qui avait écrit ce post, a passé un mauvais quart d'heure.
Des forces de l'ordre en nombre, une équipe de déminage venue de Lyon avec des chiens, l'alerte au collège Jacques Prévert avait été prise très au sérieux. Trois élèves avaient prévenu le proviseur après quelques annotations douteuses sur Facebook où l'on parlait de "carnage" et d'une vérité qui devait "exploser au collège Prévert". Finalement, grâce à l'adresse IP de l'ordinateur où les posts avaient été édités, les gendarmes ont rapidement identifié l'auteur. Un collégien de 13 ans qui était tranquillement chez lui avec sa maman. Les militaires ont débarqué au domicile, et ont expliqué la portée de son geste à ce collégien et à ses parents très surpris.
Evidemment, à 13 ans, l'auteur a été reconnu irresponsable au niveau pénal. Un temps "une mesure éducative" a été imaginée. Finalement, "il n'y aura pas de poursuites", a expliqué le parquet de Vienne, "on compte sur les parents pour lui faire comprendre qu'on ne dit pas n'importe quoi sur les réseaux sociaux".