La FNSEA a annoncé le blocage dès le 10 juin de 13 raffineries et dépôts de carburant, parmi lesquels ceux de Lyon, Feyzin et Cournon (Puy-de-Dôme), pour dénoncer les "contradictions"d'un gouvernement qui exige de ses agriculteurs des normes qu'il n'impose pas aux importations de matières premières.

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A partir du 10 juin au soir et jusqu'au 13 juin, treize raffineries et dépôts de carburant seront bloqués à travers toute la France "pour dénoncer les contradictions du gouvernement sur les accords internationaux et les négociations bilatérales qui autorisent des contingents d'importation complémentaires qui viennent déstabiliser l'ensemble des filières", a indiqué Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA.

L'annonce de blocage concerne les sites suivants:  Donges (Loire-Atlantique), Gonfreville l'Orcher (Seine-Maritime), Dunkerque (Nord), Coignières (Yvelines), Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Grandpuits (Seine-et-Marne), Vatry (Marne), Strasbourg, Cournon (Puy-de-Dôme), Lyon et Feyzin (Rhône), La Mède (Bouches-du-Rhône) et Toulouse.

"L'huile de palme est ce qui a fait déborder le vase, alors que la filière oléoprotéagineuse française a la capacité de répondre aux besoins des groupes pétroliers", a expliqué Jérôme Despey. "Non content d'en avoir dans le Nutella, maintenant ce sont 400.000 tonnes d'huile de palme qui vont venir dans les raffineries, donc dans nos voitures", avait déclaré la semaine passée la présidente du syndicat Christiane Lambert.

Le groupe pétrolier français Total a été récemment autorisé par l'Etat à exploiter une bio-raffinerie à La Mède, fonctionnant à l'huile de palme, à la place de sa raffinerie et de sauver ainsi 450 emplois.

Mais l'huile de palme n'est pas seule en cause et Jérôme Despey liste les "165.000 tonnes de viande bovine, 95.000 tonnes de viande porcine, 100.000 tonnes de volaille, ou encore 600.000 tonnes d'éthanol introduites dans le marché commun avec des distorsions sanitaires et environnementales".
"Ce que nous demandons au gouvernement, c'est qu'avant l'application de toute nouvelle norme, le Corena (Comité de rénovation des normes en agriculture) puisse faire une expertise économique et sociale"
, a indiqué Jérôme Despey qui demande également que soit réintroduit dans la loi Alimentation, examinée la semaine prochaine par le Sénat, l'amendement sur l'interdiction d'importer toute denrée produite en utilisant des substances phytosanitaires interdites dans l'Union européenne, même à doses résiduelles.

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