À Grenoble, le mari de Jeannie Longo jugé pour importation d'EPO

Le procès s'est ouvert cet après-midi devant le Tribunal Correctionnel. Patrice Ciprelli est suspecté d'avoir acheté à l'étanger et importé de l'érythropoïétine (EPO). Cette hormone utilisée pour accroître les performances sportives.

Le procès de Patrice Ciprelli, mari et entraîneur de la légende française du cyclisme féminin Jeannie Longo, pour importation d'EPO, un produit dopant, s'est ouvert ce jeudi 19 janvier devant le tribunal correctionnel de Grenoble.

Une incertitude avait plané sur la tenue des débats: M. Ciprelli s'était séparé récemment de ses deux avocats pour demander au ténor du barreau Eric Dupond-Moretti de le défendre.

Celui-ci avait déposé une demande de renvoi mais s'est finalement présenté devant la cour.

Patrice Ciprelli, col roulé noir et veste sombre, comparaît à 62 ans pour avoir acheté à l'étranger et importé de l'érythropoïétine (EPO). Cette hormone est utilisée pour accroître le volume d'oxygène dans le sang par la stimulation des globules rouges, augmentant l'endurance des sportifs.

Il est poursuivi précisément pour la commande de 33 boîtes ou flacons pour un montant de 3.110 dollars (2.920 euros) entre le 14 septembre 2008 et le 14 septembre 2011, celles passées antérieurement étant prescrites.

Après avoir contesté les faits, puis les avoir reconnus une fois, en présence de son avocat lors d'une garde à vue expliquant alors avoir eu recours à l'EPO pour "accélérer sa guérison suite à différentes chutes de vélo", M. Ciprelli a ensuite systématiquement nié, parlant de "piratage informatique" et d'un "complot destiné à atteindre son épouse".

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