La promesse du président de la République de recruter plus de 5.000 policiers et gendarmes en France, 1.000 douaniers et 2.500 personnels de Justice est unanimement saluée à Grenoble. En revanche, la municipalité EELV/PdG ne compte pas changer d'avis sur l'armement de ses policiers municipaux.
A Grenoble, militaires et policiers patrouillent ensemble dans l'enceinte de la gare ou dans les rues de Grenoble. Le renforcement de la protection des lieux sensibles est en fait en application depuis les attentats de janvier dernier, mais sans effectifs supplémentaires. Les nouvelles recrues promises par le Chef de l'Etat seront donc les bienvenues.
Les syndicats policiers se félicitent aussi de l'autorisation de port d'armes en dehors des horaires de service accordée pour la durée de l'état d'urgence.
Reportage de Marie Michellier et Christelle Nicolas
Si Elisa Martin, adjointe PdG au maire de Grenoble chargée à la tranquillité publique, se réjouit elle aussi des créations des postes annoncées, elle précise que "quelques magistrats supplémentaires seraient aussi bienvenus", et regrette que l'état d'urgence soit prolongé "sans stratégie de sortie de crise".
Par ailleurs, "comme Bordeaux" (ville dirigée par Alain Juppé), l'élue explique que Grenoble n'aura pas recours à la proposition faite aux maires d'armer les polices municipales d'armes de poing autrefois utilisées par la Police Nationale. "Chacun sa mission", a expliqué l'adjointe sur le plateau de France 3 Alpes.
Elle précise toutefois que la Police Municipale a vu récemment ses gilets pare-balles remplacés et une vidéosurveillance installée à l'entrée de ses locaux.
Interview d'Elisa Martin