Jeudi 22 mars, un peu partout en France, comme à Lyon, Clermont-Ferrand ou encore Grenoble, fonctionnaires et cheminots étaient dans la rue pour défendre le service public. Petit tour d’horizon de la mobilisation en Auvergne-Rhône-Alpes.
A Clermont-Ferrand, selon la préfecture du Puy-de-Dôme, on dénombrait 4000 manifestants. Cheminots, fonctionnaires, étudiants, lycéens et retraités sont descendus dans la rue pour la défense du service public et l’augmentation du pouvoir d’achat. Point de convergence : le refus des réformes gouvernementales. Dans le cortège, parti après 10 heures de la place du 1er mai, des enseignants, infirmiers hospitaliers, agents d’EDF, etc. tous décidés à se faire entendre. Une forte mobilisation quelques jours seulement après celle des retraités. Le 15 mars dernier, ils étaient, ici-même, plus de 2.000.
A Aurillac, dans le Cantal, on comptait plus d'un millier de personnes dans les rues. Parmi les manifestants : de nombreux collégiens et lycéens.
A St Etienne, la manifestation a mobilisé plusieurs milliers de personnes pour la défense du service public, 4000 selon les syndicats , 3000 selon la police. Ils ont défilé de la gare de Chateaucreux à la préfecture de la Loire.
A Grenoble, environ 5000 personnes ont défilé pour la "défense du service public". Voilà pour le chiffre officiel, de leur côté, comme souvent, les syndicats revendiquent une participation beaucoup plus importante. La CGT annonçait ainsi à la mi-journée 10 000 manifestants.
Parti de la gare peu après 10 heures, le cortège a emprunté les principales artères de la ville avant de se fixer place de Verdun, devant la préfecture de l'Isère.
Toujours dans le département de l'Isère, la CGT annonçait 1200 manifestants à Bourgoin-Jallieu.
Dans l'Ain, à Gex, c'est le pouvoir d'achat qui a fait sortir les gens dans les rues. Ici plus qu'ailleurs le gel du point d'indice est une préoccupation dans un secteur où les jeunes profs ou instit' ont du mal à se loger en raison de la pression de Genève voisine (700 euros le studio). La plupart sont obligés de vivre en colocation. Des enseignants au nombre d'une cinquantaine se sont ainsi regroupés pour manifester dans la sous préfecture de l'Ain.
A Lyon, la mobilisation est forte : Entre 10 et 15 000 selon les syndicats, 9000 selon la police.
Le point de la mobilisation avec Bérangère Bourgeot :
A Moulins, dans l'Allier, ce sont quelque 2000 personnes qui ont manifesté dans les rues.