En Haute-Loire, trois maisons de retraite viennent de recevoir le label "établissement bien traitant". Ce sont les premières à être ainsi labellisées par un organisme privé qui reconnaît les bonnes pratiques du personnel et de la direction.
Pour comprendre le principe de la bientraitance, il suffit d'entrer dans cette maison de retraite, à Saint-Pal-de Chalencon, en Haute-Loire. Elle vient d'être labellisée "établissement bien traitant" par un organisme privé, et lorsqu'on pousse la porte, on commence à comprendre pourquoi.
C'est une belle maison de retraite, récente. Mais cela ne fait pas tout. Par contre, on trouve à l'intérieur un salon de coiffure ou bien une salle de bien-être où les résidents peuvent se faire cocooner. Myriam Dubreuil est aide-soignante dans cet EHPAD. Pour elle, la bientraitance, "c'est considérer la personne dans son intégralité, c'est-à-dire aussi bien physique que morale. C'est la respecter par rapport à toutes les connaissances que l'on a d'elle, de son passé, de son présent, et voir ce que l'on peut faire pour continuer à améliorer leur état et faire en sorte qu'ils gardent leur autonomie au maximum."
Pour évaluer le personnel, son savoir-faire et son savoir-être, 450 critères ont été pris en compte. La bientraitance passe par le respect des rythmes de chaque résident, l'écoute, l'explication des soins par exemple ou encore la bonne humeur de Jacqueline, qui travaille en chantant !
Pour la directrice de l'EHPAD, Agnès Muratel-Coniglio, c'est surtout une reconnaissance du travail effectué au quotidien, et un gage de qualité pour les familles. "Ce petit label apposé sur notre porte, c'est dire aux familles qui viennent s'incrire : "Là, vous êtes sûrs que votre papa ou votre maman va être bien soigné, bien écouté, et que vous serez heureux de venir le voir et de participer, vous aussi, à nos activités.""
Les maisons de retraite de Bas-en-Basset et Aurec ont aussi reçu ce label attribué pour 5 ans, et un établissement de Martinique est venu à St-Pal de Chalençon pour s'inspirer de la démarche.En France, il y aurait plus de 600 000 personnes de plus de 75 ans victimes de maltraitance, dans la grande majorité des cas à leur domicile.
