Le Domaine du Sauvage (43) est situé à 1300 mètres d'altitude, aux portes de la Lozère et accueille notamment les pélerins engagés sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Un haut-lieu de la randonnée, géré de manière atypique par un collectif d'agriculteurs, et méconnu du public altiligérien.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Domaine du Sauvage, ce sont 750 hectares de forêts, de tourbières et de terres d'estive dans cette ancienne province du Gévaudan. Mais ce sont aussi une auberge et un gîte d'étape installés dans une ancienne ferme templière tenue par des hospitaliers. A partir du XIIème siècle, le lieu a appartenu pendant 599 ans à l'Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay. Il s'y trouvait une exploitation, et tout ce qui en était issu redescendait à l'Hôtel-Dieu pour nourrir les malades.
Aujourd'hui, le Domaine du Sauvage, ce sont 10.000 nuitées et 15.000 repas servis chaque année. Mais la production agricole reste au coeur de l'activité. Car le gîte et l'auberge sont gérés par un collectif de 31 agriculteurs associés qui transforment et vendent directement leurs produits. Une manière de valoriser leur métier sur un site très prisé des randonneurs parcourant le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle.