Les poubelles connectées, équipées de puces électroniques, ne font pas l’unanimité en Auvergne. En Haute-Loire, ce système individualisé de collecte des déchets a ses adeptes et ses opposants, tous déterminés.
Les poubelles connectées, ce sont désormais ces bacs individuels, équipés de puces électroniques qui remplacent les poubelles collectives. Ce système a été mis en place pour inciter les habitants de l'Est de la Haute-Loire au tri sélectif. Des habitants qui sont taxés au nombre de ramassages dans l'année.
L’objectif du dispositif de tri sélectif est chiffré : réduire de 10000 à 5000 tonnes les déchets enfouis sur le site de Tence, bientôt saturé. "On a une durée de vie de quatre ans. Il faut se préparer à exporter nos ordures ménagères vers d’autres sites, et cela a un coût considérable. C’est pour cela que nous devons réduire nos déchets, de façon drastique" explique Joël Lacour le président du SICTOM des Monts et Vallées.
Mais la méthode imposée ne plaît pas à tous. Le collectif Valorisons nos déchets se bat pour des solutions plus souples et plus adaptées au milieu rural : "On est contre ce système car il ne fait pas appel à l’intelligence collective et individuelle, à l’éco-achat ou à la réduction en amont de l’emballage. On doit construire le tri de proximité avec les gens."
