Elles ont choisi l'itinérance. Deux femmes en Haute-Loire vont poser camping-car ou caravane sur les places des villages. L'une pour toiletter les chiens, l'autre pour coiffer les humains. Autre point commun : toutes les deux ont laissé leur salon fixe pour des raisons de rentabilité économique. C'est la liberté et la proximité avec les clients qu'elles retrouvent dans leur nouvelle façon d'exercer leur métier.
Charlotte, toiletteuse pour animaux et Nadja, coiffeuse roulent où bon leur semble...Elles ont choisi d'aller à la rencontre des gens et distillent le bien-être au cœur des villages. Charlotte : "Je fais une partie du chemin, les clients aussi en font une petite. Ça permet de soulager la charge du carburant pour tout le monde !"
Au programme de la journée de Charlotte : quatre compagnons à quatre pattes et pour commencer, Nutella un Shih tzu au poil trop long. Charlotte avait un salon fixe trop cher à l'année. La mobilité lui permet d'assouplir son planning et de garder ses fidèles clients : « J’adore être au contact des animaux et leur apporter du bien-être. Même si eux, parfois, n’en sont pas sûrs, hein Nutella ? »
Un service "sur le pas de la porte"
À l'autre bout du département, Nadja coiffe sur rendez-vous ou au pied levé, puisque son camping-car bien calé ne va pas bouger de la journée. « L'itinérance me permet de toucher un plus large public, comme les personnes âgées ou les gens qui habitent dans des villages plus reculés. Je pense que l’itinérance est l’avenir pour bien des métiers, dont la coiffure, c’est un service qu’on apporte à la population. Ça me plaît, d’aller de village en village et d’apporter un bien-être. C'est leur moment à eux, sans que je parle à quelqu’un ou que le téléphone sonne. »
Et les clients apprécient ce service à leur porte : « C'est quand même un service plutôt pratique. Quand on travaille ou qu’on a des enfants, on n’a pas forcément le temps de se libérer. Là, c’est sur le pas de la porte. C’est parfait. » Charlotte et Nadja ont démarré leur activité il y a un mois ; 2024 sera pour elles l'année de la mobilité.