Vif émoi dans la commune de Sainte-Sigolène. Lundi 8 avril, une habitante a retrouvé neuf chiots à l'agonie dans sa poubelle.
Des chiots morts, retrouvés dans sa poubelle. Lundi 8 avril, une habitante de Sainte-Sigolène (Haute-Loire) était loin d'imaginer ce qu'elle allait trouver. Cette dernière entend des pleurs dans sa poubelle. Elle pense d'abord qu'il s'agit de son chat. Mais quand elle plonge le nez à l'intérieur, elle tombe sur neuf chiots. La plupart sont entre la vie et la mort.
Un post Facebook déchaîne les passions
C’est via le réseau social Facebook qu'une autre habitante de la commune a exprimé sa colère, images à l’appui. Son post a été partagé plus de 3500 fois. "Je ne m’attendais pas à autant de messages." Sylvie Sovignet a croisé l'habitante ayant retrouvé les chiots, quelques minutes après sa découverte. "Elle était complètement retournée." Elle nous confie avoir publié ces images afin de retrouver la personne ayant tué ces chiots.
Sylvie Sovignet a tenté de sauver l'un des chiots. Il n'a pas survécu.
"Tout ce que je souhaite, c’est simplement que la Justice fasse son travail. Mais je doute qu’on ne retrouve la personne qui a fait ça. C’est chercher une aiguille dans une botte de foin…" Cette habitante dit regretter les messages virulents de certaines personnes sur son post. "Moi j’aime beaucoup les animaux. Que certains soient embêtés par une portée, je le comprends. Mais il existe des solutions. Ces chiots ont été massacrés. La personne qui habite à côté des poubelles a entendu des pleurs. Et elle a fait cette découverte…"
Un acte barbare
"On les a découvert avant-hier, nous confie Pierre Loison, directeur du refuge de Saint-Pal-de-Mons. La gendarmerie m'a appelé. C'était des chiots qui avaient à peine un jour."Pierre Loison dit être particulièrement choqué par cet acte. "C'est vraiment barbare, les chiots agonisaient dans la poubelle. On a probablement essayé de les tuer, ils ont même probablement été cognés contre un mur. Certains sont morts sur le coup..."
C'est la première fois que je vois ça... Et j'espère que ce sera la dernière.
Les auteurs des faits encourent jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.