En Haute-Loire, la famille Négron est habituée des récompenses agricoles avec ses vaches montbéliardes. Cette année, c'est Occitanie qui a été primée au concours départemental. Elle suit les pas de sa mère, Griotte, lauréate au salon de l'agriculture à Paris en 2016.

Occitanie, une vache de Bains, près du Puy-en-Velay en Haute-Loire, a remporté le concours départemental de la vache Montbéliarde. Elle est issue d’un élevage d’une cinquantaine de vaches, déjà primé par le passé.

De mère en fille

Olivier Négron et sa famille élèvent des vaches laitières depuis 1992 à Bains. Depuis une dizaine d’années, ils se sont lancés dans les concours. « L’ambassadrice du troupeau, c’est Griotte, une vache au potentiel exceptionnel. » Griotte, c’est la cerise sur le gâteau du cheptel. Primée dans une quinzaine de concours différents, elle a donné naissance à Occitanie, qui a brillé cette année. En remportant le titre de Miss Montbéliarde cette année, Occitanie démarre la même carrière que sa mère, 7 ans après. « Elle a toutes les caractéristiques pour aller aussi loin dans sa carrière. » C’est la première fois dans l’histoire du concours qu’une mère et sa fille remportent le prix. « C’est une lignée de championnes », se réjouit l’éleveur.

Un concours différent cette année

En raison de la crise sanitaire, l’organisation du concours a été chamboulée cette année. « Pour notre 24e édition, cette année, nous avons maintenu le concours, explique Patrice Boit, animateur de Montbéliarde Haute-Loire. Mais nous avons emmené les juges de ferme en ferme. » Sur place, le jury a pu examiner les concurrentes : « Les meilleures sont des vaches un peu plus grandes, plus larges que les autres, avec de super membres et une très bonne mamelle qui va permettre de bien vieillir et de produire beaucoup de lait. » Pas de rassemblement donc, mais 48 fermes en compétition tout de même. C’est un des seuls concours de cette envergure a avoir été maintenus cette année, malgré le passage en distanciel.

Un coup de pouce économique

Pour les élevages primés, le concours permet de gagner en visibilité. « C’est une fierté et économiquement, cela rapporte à l’exploitation. Nous sommes connus au niveau national grâce à ces concours, on le ressent sur la demande », détaille Olivier Négron. Pour assurer l’avenir de son cheptel, Olivier a recours à des transplantations embryonnaires. Un investissement « coûteux » mais qui « porte ses fruits sur le long terme ». Son objectif est d’obtenir d’ici quelques années un cheptel composé à 50% de vaches issues de la championne Griotte, avec peut être encore de futures championnes à l'horizon.

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