Une cinquantaine de salariés de l’usine de matelas Copirel ont manifesté mardi 15 janvier, devant la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay. Ils devaient rencontrer le préfet. L’objectif : améliorer les conditions du plan de sauvegarde de l’emploi avec la direction.
Au mois de novembre, la direction du groupe Cofel a annoncé la fermeture du site dès la fin du mois de février 2019. L’usine emploie 82 personnes dont 80 en CDI.
Les salariés de l’usine de matelas Copirel, située à Mazeyrat-d’Allier, en Haute-Loire, ne comptent pas s’arrêter là. Mardi 15 janvier, une cinquantaine d’entre eux ont décidé de se rassembler devant la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay. Parmi les manifestants, des élus locaux et des habitants de Langeac ont rejoint le rassemblement dès 9 h mardi matin.
Une semaine auparavant, le 8 janvier, ils s’étaient rendus à Paris afin de rencontrer la direction de la société spécialisée dans la fabrication de matelas. Après une journée passée devant les locaux de Boulogne-Billancourt, la direction a refusé de les rencontrer.
Des négociations au point mort
Les dirigeants du groupe Cofel devaient se rendre jeudi 17 janvier à la sous-préfecture de Brioude, mais ont finalement annulé leur venue. Les salariés du site de Haute-Loire veulent entamer des négociations sur le plan de sauvegarde de l’emploi.
Les délégués syndicaux et quelques salariés ont décidé de retourner à Paris jeudi 17 et vendredi 18 janvier pour tenter d’amorcer les négociations avec la direction.