Laurent Wauquiez, député-maire du Puy-en-Velay et futur président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est désormais le numéro 2 du parti Les Républicains. Il remplace Nathalie Kosciusko-Morizet.
Après son succès, dimanche, au second tour des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez vient de gagner une place dans l'organigramme du parti Les Républicains. Le député-maire du Puy-en-Velay est désormais numéro 2 de la formation dirigée par Nicolas Sarkozy.
Laurent Wauquiez remplace Nathalie Kosciusko-Morizet, très critique envers la ligne politique de l'ancien chef de l'Etat ces derniers jours. Elle quitte donc officiellement la direction du parti alors que, dans le même temps, Eric Woerth devient lui secrétaire général chargé du projet et Isabelle Le Callennec vice-présidente.
Chômage : Wauquiez "prêt à travailler avec le gouvernement"
A peine nommé numéro 2 des Républicains, le nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'est dit "prêt à travailler avec le gouvernement sur les questions de chômage", mardi matin sur RMC. "Mais il y a la théorie et la pratique, je ne suis pas favorable à ce qu'on dilue la politique dans une espèce de ventre mou", a mis en garde Laurent Wauquiez, qui incarne la ligne droitière au sein du parti.Lundi soir, Manuel Valls avait expliqué vouloir réunir "régulièrement" l'ensemble des présidents de région quelle que soit leur étiquette, notamment pour améliorer les politiques en matière d'emploi. "S'il s'agit de nous proposer une énième mesure de traitement social du chômage, consistant à mettre les gens en formation pour le sortir des statistiques du chômage, c'est sans moi", a prévenu Wauquiez, insistant sur sa vision du "social par le travail" et non par "l'assistanat".
Sécurité : Wauquiez appelle le gouvernement à "adapter la Constitution"
Laurent Wauquiez a également appelé mardi le gouvernement à adapter la loi et la Constitution pour "la sécurité des Français". "Je demande qu'on adapte la loi, la Constitution et les traités", a déclaré sur RMC et BFMTV le député-maire du Puy-en-Velay. "Je demande au gouvernement qu'il n'y ait pas des arguties juridiques qui nous empêchent de prendre des mesures favorables à la sécurité des Français", a-t-il ajouté, rappelant qu'il était favorable au placement des individus "identifiés dangereux" en centre de rétention.Le Conseil d'Etat devrait rendre son avis sur le projet de réforme constitutionnelle de l'exécutif sur l'état d'urgence et sur l'inscription dans la loi fondamentale de la déchéance de la nationalité pour les bi-nationaux nés Français convaincus
de terrorisme. L'exécutif a l'intention de présenter ce texte en Conseil des ministres le 23 décembre.