L'enquête judiciaire avance sur l'incendie du self du lycée professionnel Jean-Monnet du Puy-en-Velay (Haute-Loire) le matin du 25 avril 2019. Il s'agirait de deux individus pas encore identifiés, qui auraient, entre autres, dégradé le musée Crozatier et les locaux de L'Eveil de la Haute-Loire.
Les pièces du puzzle sont en passe d'être reconstituées. Au lendemain des incidents du 25 avril au Puy-en-Velay ayant causé l'incendie du self du lycée Jean-Monnet, le procureur de la République du Puy Nicolas Rigot-Muller indique dans un communiqué que "le périple de deux délinquants a pu être reconstitué".
Entre 4 heures et 5 heures, les individus auraient d'abord jeté un pierre dans une vitre du musée Crozatier et dégradé une station météorologique au stade de Causans.
Par la suite, ce sont les mêmes personnes qui se sont introduites dans les locaux de l'imprimerie du journal "L'Eveil de la Haute-Loire", tentant de mettre le feu et dégradant le matériel.
En quittant les lieux avec 3 extincteurs volés au journal, ils sont surpris dans la rue par un policier qui venait prendre son service. Le périple s'est poursuivi dans l'enceinte du lycée professionnel Jean-Monnet, au gymnase et dans le self, selon le récit délivré par le parquet du Puy-en-Velay.
Les deux malfaiteurs ne sont pas encore identifiés à cette heure
Après avoir été prévenus par le proviseur réveillé dans son logement de fonction, les policiers ont reçu une plainte d'un particulier ayant été agressé vers 5h20 par deux jeunes individus porteurs d'un pied de biche et d'un petit chalumeau.L'enquête judiciaire menée par la brigade de sûreté urbaine du commissariat du Puy en Velay et le SRPJ de Clermont-Ferrand se poursuit pour identifier les deux malfaiteurs,
"avant l'éventuelle ouverture d'information judiciaire", selon le procureur.