Le chef haut-ligérien triplement étoilé est le personnage central du documentaire que nous diffusons ce soir après Soir. Il était l'invité d'Alain Fauritte sur le plateau de 9h50 le matin. Interview.
Régis Marcon travaille avec ses fils dans le restaurant familial qui affiche fièrement 3 étoiles à Saint-Bonnet-le-froid.
On s'imagine que votre fils va vous copier et c'est une grande erreur. Il faut les laisser voler de leurs propres ailes et c'est compliqué
Quel est le talent de votre fils, Jacques ?
Je vis des moments très intenses en ce moment car je voie Jacques prendre sa place dans notre maison. Il est très généreux, très collectif aussi.
Il est très attaché à la terre. S'il arrêtait la cuisine, il ferait paysan. Il ne déroge pas avec le produit. Nous, on faisait avec ce qu'on avait. On n'avait pas toujours l'avantage d'avoir des produits bio, lui il est ancré là-dedans.
Le bocuse d'or, ç'est important ?
Je suis très attaché au concours de cuisine même si ce n'est pas l'essentiel. C'est ce qui m'a permis de me faire car je n'ai pas vraiment connu de maison. Ça a été ma petite école. Les moments intenses que j'ai vécus seul lors de mes préparations m'ont amené à préparer mes collaborateurs qui sont pour la plupart MOF. C'est une certaine fierté et c'est un tremplin qui permet d'aller plus loin dans le travail de tous les jours.
Vous allez arrêter la cuisine ?
Non jamais.