Une petite fille de 5 ans originaire des Pays-Bas est toujours dans un état grave après l'accident survenu ce jeudi sur le télésiège de Pierre Longue, à Châtel. Les témoins sont actuellement auditionnés par le parquet de Thonon-les-Bains.
Une fillette de 5 ans est toujours hospitalisée à Genève après un grave accient survenu à Châtel, en Haute-Savoie, ce jeudi 21 février. L'enfant aurait eu "la tête coincée entre l'accoudoir et le garde-corps du télésiège" alors qu'elle prenait des leçons de ski, selon le maire de Châtel, Nicolas Rubin. Elle a été héliportée en urgence absolue aux alentours de midi.
Plus de 24h après le drame, la petite fille originaire des Pays-Bas est toujours dans un état grave. "Les médecins sont un peu positifs, mais réservés", a indiqué l'édile au micro de BFMTV. Une enquête a été ouverte par le PGHM de Chamonix pour "blessures involontaires" et "non-assistance à personne en péril". Les investigations suivent leur cours malgré de nombreuses questions qui restent en suspens.
"Les causes de cet accident sont à évoquer avec la plus grande prudence (...) et pourraient être, comme dans toutes situations accidentelles, autres que celles évoquées dans les précédentes informations", indiquent la mairie et de la société des remontées mécanique de Châtel dans un communiqué. Le procureur de la République a ajouté auprès du Dauphiné Libéré qu'il n'y avait aucune certitude "sur le fait que la structure d’exploitation des remontées mécaniques soit en cause".
"Toutes les possibilités explorées"
Plusieurs témoins ont été identifiés grâce à une appareil prenant des photos-souvenirs à la sortie du télésiège. Ils sont actuellement auditionnés par les magistrats du parquet de Thonon-les-Bains, saisi de l'affaire. A ce stade "aucune piste n'est exclue, toutes les possibilités sont explorées", indique la substitute de permanence.
La fillette, qui se trouvait en cours de ski, avait été prise en charge par les secours en haut de la remontée mécanique. Elle était accompagnée par un adulte sur le télésiège mais d'après les premiers éléments de l'enquête, l'alerte n'a été donnée qu'une fois l'appareil arrivé au sommet. Le trajet dure environ 5 minutes.