Un parapentiste polonais s'est tué mardi en Haute-Savoie, C'est le troisième accident grave de la discipline dans le bassin annécien en trois mois.Si la discipline est l'une des moins dangereuses en montagne, elle n'est pas sans risques mais dans 9 cas sur 10, l'accident est du à une erreur humaine
Le lac d'Annecy, Les parapentistes en ont fait une destination phare.
ces trois derniers mois elle a été le théâtre de trois accidents graves, dont deux mortels.
Pour autant le parapente reste l'un des sports de montagne les moins risqués, 2 décès par an en moyenne, pour plus de 140.000 décollages rien qu'à la Forclaz et à Planfait.
En trente cinq ans d'existence, la discipline s'est considérablement développée, sécurisée aussi, avec l'apparition de régulateurs de vols en période d'affluence.
En été le parapente représente 10% des interventions de secours, moins que l'alpinisme ou la randonnée.
Les secours, qui rappellent aux pratiquants de bien s'équiper et de s'informer avant le vol.
Car dans 9 cas sur 10, l'accident est dû à une erreur humaine et pourrait donc être evité.