A Annecy, S.O.S. Amitié, une écoute au service de ceux qui souffrent

Depuis plus de 50 ans, ces "écoutants" sont présents au bout du fil pour tous ceux qui éprouvent le besoin de leur parler. Des personnes qui, souvent, ne sont pas très loin de commettre l'irréparable. "Entre nous", la rubrique des solidarités de France 3 Alpes, a rendu hommage à ces bénévoles.

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L'appel est gratuit, anonyme. Aujourd'hui, l'écoute se fait aussi par messagerie, et sur internet (par chat). Le service est destiné à accueillir une parole, sans donner de conseils (c'est ce qu'on appelle une "écoute non directive"). Une charte a été éditée en ce sens, garder un cap, un équilibre entre une distance nécessaire et un lien parfois vital... Car, parfois, ceux qui appellent ne sont pas loin du suicide. Des coups de fil sont si forts que pour les bénévoles, il faut bien une réunion par semaine avec un psychologue.

A Annecy, une douzaine de personnes sont en formation en ce moment, à l'approche des fêtes, une période sensible. Beaucoup ont été touchés par ce slogan de S.O.S. Amitiés: "Ecouter, c'est recevoir autant que donner."


S.O.S. Amitié à Annecy, une écoute au service... par France3Alpes
En France, l'association reçoit chaque près de 700.000 appels par an. Elle fédère 45 antennes locales dans le pays. En tout, 2.200 bénévoles se relaient 24h/24 et 365 jours/an pour assurer une permanence d'écoute.

Egalement dans "Entre nous"
Le film "La Marche" sort en salles ce mercredi 27 novembre. Il a été projeté en avant-première à La Nef de Grenoble. De nombreux grenoblois avaient participé à ce mouvement pacifique, première manifestation nationale du genre en France.

Réalisé par Nabil Ben Yadir, avec Jamel Debbouze en tête d'affiche, le film retrace l'histoire des jeunes Beurs et du curé des Minguettes qui avaient organisé cette "Marche pour l'égalité et contre le racisme" en 1983. 

A l'origine du mouvement, de violents heurts entre police et jeunes pendant l'été dans le quartier des Minguettes à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. C'était une période compliquée, émaillée par plusieurs actes racistes, dont le meurtre d'un enfant de 13 ans à Marseille.  

Surnommée par les médias "La marche des Beurs", le défilé avait débuté à Marseille le 15 octobre pour s'achever le 3 décembre à Paris, avec plus de 100.000 personnes dans ses rangs. 







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