Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs ont répondu à l'appel de la 47ème édition du Retour des alpages, annulé durant deux ans pour cause de pandémie. Avec 500 animaux, des costumes et instruments historiques, et du patrimoine agricole. Diaporama.
Quand la tradition vous en met plein les yeux, de Célestin avec son veau et son béret, aux petits princes Arthur et Milo, et leur mini poney. De quoi attendrir tout le centre ville d'Annecy.
Pour l'occasion, même les vaches se sont parées de leurs plus beaux atours. Pour la plus grande joie des milliers de spectateurs.
Défilé au son du cor des Alpes avec les Sonneurs de Savoye ou plus loin, de l'accordéon, les danseuses portent d'étranges coiffes à trois pointes : on les appelle "frontières," viennent de Haute-Tarentaise et remontent à Marie Tudor, duchesse de Savoie, qui en porta la première en 1554.
Les organisateurs espéraient jusqu'à 80.000 visiteurs. À voir la foule qui se masse dans les rues pavées de la Venise des Alpes, le maire d'Annecy est enchanté.
Il faut promouvoir l'agriculture laitière, l'agriculture maraîchère et faire revenir l'agriculture en ville. Et aujourd'hui on voit bien que l'ancien redevient du nouveau : c'est cela qu'il faut pérenniser.
François Astorg, maire (divers écologiste) d'Annecy
Après deux éditions annulées pour cause de Covid, le Retour des alpages a retrouvé son public.
Preuve que les traditions venues du Moyen-Âge ont bel et bien de l'avenir.