Cocaïne, cannabis, LSD : le dealer vendait la drogue sur Snapchat avant d’être interpellé près d’Annecy

Vendredi 27 novembre, la brigade anti criminalité a interpellé un dealer et son client en pleine transaction dans le secteur de Cran-Gevrier, à Annecy. Le fournisseur, en possession de cannabis, LSD, cocaïne et ecstasy, proposait ses services sur le réseau social Snapchat.
 

C’est grâce au signalement d’un voisin via un appel au 17 qu’une équipe de la brigade anti-criminalité a été envoyée à Cran-Gevrier, en banlieue d’Annecy, le vendredi 27 novembre en fin d’après-midi. À leur arrivée, les policiers ont repéré un véhicule stationné, moteur tournant.

Le conducteur du véhicule a tenté de s’enfuir mais il a rapidement été rattrapé par les forces de l’ordre. La BAC a retrouvé dans sa voiture, qui faisait office de magasin ambulant, toutes sortes de drogues comme de la résine de cannabis, du LSD, de la cocaïne ou encore de l’ecstasy. Toute la marchandise a été saisie ainsi que les 5685 euros retrouvés dans les poches du mis en cause.
 


La perquisition, menée au domicile de l’individu âgé de 27 ans, a ensuite permis aux policiers de saisir d’autres pochons de cannabis et de cocaïne. Deux armes à feu, un fusil de chasse et un fusil à pompe chargé, ont également été retrouvés sur place.

Le conducteur du véhicule a été écroué le 1er décembre à la maison d’arrêt de Bonneville. Il sera jugé en comparution immédiate ce mercredi 2 décembre. Le passager du véhicule, qui comparaîtra libre, est lui aussi convoqué.
 

Commande de drogues en ligne

Agé de 20 ans, l’acheteur a avoué aux policiers qu’il avait fait la connaissance du dealer sur le réseau social Snapchat trois mois plus tôt. Le vendeur prenait les commandes de ses clients en ligne et se déplaçait ensuite en voiture pour livrer la marchandise dans les deux Savoie.
 

"Ces méthodes de vente en ligne sont de plus en plus fréquentes, reconnaît le commandant Labbé, chef d’état-major DDSP 74. Ces transactions sont plus difficiles à suivre car les dealers sont plus mobiles, il n’y a pas de point de vente particulier à surveiller. Nous avons besoin d’appels et de signalements pour envoyer des effectifs".

À Annecy, des groupes de partenariat opérationnels ont été mis en place entre les forces de l’ordre et les riverains ou les bailleurs sociaux. "On essaye de développer un système d’appels en cas de suspicion", ajoute le commandant, qui encourage les habitants témoins de transactions à appeler le 17 Police Secours.

 
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