La jeune fille grièvement brûlée dans un collège de Seynod, près d'Annecy, a été plongée dans un coma artificiel. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour "tentative d'assassinat". L'élève mise en cause, mineure, pourrait être placée en détention provisoire.
Une enquête pour "tentative d'assassinat" a été ouverte par la brigade de recherche d'Annecy après l'attaque dont a fait l'objet une jeune fille de 14 ans au collège Le Semnoz du Seynod, près d'Annecy.
Ce mercredi 24 mai, pendant la récréation de 10 heures, deux jeunes filles qui étaient en différend depuis plusieurs semaines se sont isolées dans une partie reculée de la cour du collège.
Là, l'autre élève âgée quant à elle de 15 ans l'a aspergée d'un liquide inflammable et l'a immolée avec un briquet.
La victime, grièvement brûlée à la tête, au cou et aux bras, a appelé à l'aide devant de nombreux élèves, choqués.
Elle a été transportée par hélicoptère au Centre des Grands Brûlés de Lyon, où elle a été plongée dans un coma artificiel. Son pronostic vital est engagé.
L'élève mise en cause a été placée en garde à vue par la gendarmerie d'Annecy à 12h30.
Selon les premiers éléments de l'enquête, elle aurait prémédité son geste. Bien que mineure, elle pourrait être placée en détention provisoire à l'issue de sa garde à vue.
Le procureur d'Annecy Véronique Denizot évoque un "événement très grave". Elle avait déjà annoncé ce mercredi midi la mise en place d'une cellule médico-psychologique pour les élèves du collège, très choqués.
