Le 1er janvier, une rixe a éclaté entre l'hôte de la soirée de réveillon et l’un de ses invités à la Balme-de-Sillingy. Prié de partir, celui-ci est revenu avec son frère et un bidon d’essence pour se venger. Ils ont été condamnés pour violence aggravée.
À la Balme-de-Sillingy, les festivités du nouvel An semblaient avoir bien débuté mais les choses ont dérapé le 1er janvier.
Sur leur page Facebook, les gendarmes de Haute-Savoie racontent avoir été appelés dans l’après-midi du 1er janvier par des voisins, témoins d’une bagarre suivie d'un début d'incendie dans un immeuble. Mais à leur arrivée sur place, les auteurs avaient pris la fuite.
Une soirée qui tourne mal
Au fil des investigations, les militaires parviennent à remonter le fil de la soirée, qualifiée de "festive", qui se serait prolongée jusque dans la matinée. C’est à ce moment-là qu’une dispute aurait éclaté entre l’hôte et l’un de ses invités, un Annécien de 30 ans, chauffeur-livreur. "Ayant été prié de quitter les lieux, l'agresseur revient aux environs de 14h, accompagné d'une autre personne et porteur d'un bidon d'essence, racontent les gendarmes sur leur page Facebook. Les deux individus aspergent l'occupant de l'appartement avec de l'essence. Une rapide bagarre éclate et se termine lorsqu'un des deux mis en cause allume son briquet, mettant ainsi le feu à la moquette du pallier". Le second agresseur était le frère du premier, âgé quant à lui de 26 ans.
Par miracle, les victimes aspergées d'essence ne se sont pas embrasées. Selon les militaires, le propriétaire des lieux et son ami présents au moment de l'agression ont été "légèrement brûlés" et "fortement incommodés par les fumées".
Identifiés, les deux auteurs de l’agression ont été interpellés puis placés en garde à vue le 5 janvier par les gendarmes du Meythet. Jugés en comparution immédiate, ils ont été reconnus coupables du chef de "violence aggravée par deux circonstances" pour le principal auteur et de "complicité de violence aggravée" pour son petit frère.
Ils ont été condamnés à des peines de 3 et 2 ans d’emprisonnement, avec chacun un an de sursis.