L'ancien conseiller municipal de Saint-Jean-de-Tholome, José Evangelista, avait été reconnu coupable en première instance et condamné à 20 ans de prison. Il est accusé d'avoir tué Jean-Luc Thiébaut, l'amant supposé de sa femme, en mai 2014.
En 2016, il avait été condamné à vingt ans de réclusion par la cour d'assises d'Annecy en première instance. Le procès en appel de José Manuel Marta Evangelista s'ouvre ce mardi aux assises de la Savoie. L'ex-conseiller municipal de Saint-Jean-de-Tholome est accusé d'avoir tué par balles Jean-Luc Thiébaut, un charpentier qui aurait entretenu une liaison avec sa femme.
Le corps de la victime, âgée de 55 ans, avait été retrouvé fin juin 2014 dans un sous-bois à quelques centaines de mètres du domicile de l'accusé. Jean-Luc Thiébaut n'avait plus donné de signe de vie depuis le 27 mai.
SMS post-mortem
Le 28, les gendarmes avaient découvert une tache de sang, des débris de verre et deux ogives sur le parking d'une usine à La Tour. Le lendemain, la voiture du disparu avait été retrouvée sans plaque d'immatriculation à proximité du lieu de travail de José Evangelista. Dernier élément troublant, le téléphone de la victime a continué à communiquer par SMS avec celui de Fabienne Evangelista après sa disparition, tandis que le portable de l'accusé bornait aux mêmes endroits que celui de la victime.
L'avocat de José Evangelista, Me Sylvain Cormier, estime auprès de l'AFP que ce nouveau procès sera "très difficile". Son client nie les faits. Il avait pourtant a admis une fois face aux enquêteurs avoir "planté Jean-Luc Thiebaut accidentellement". Il encourt la perpétuité.