Avec un Mister France originaire d’Annecy et un Mister Rhône-Alpes Sallanchard fraîchement élu fin septembre, la Haute-Savoie se fait une place dans le concours de beauté masculin. Les deux élus espèrent faire connaître cette compétition et lui souhaitent un succès aussi retentissant que son pendant féminin.
Difficile de rivaliser avec Miss France et ses 8 millions de téléspectateurs. Beaucoup plus confidentiel, son équivalent masculin tente toute de même de se faire une place dans le monde des concours de beauté.
Originaire de Sallanches, Mathieu Bedini a été élu Mister Rhône-Alpes fin septembre et entend bien surfer sur le succès grandissant de ce concours. "Ce qui est élu par le comité, c’est une certaine élégance masculine. Ça passe par le caractère, par la façon de s’exprimer. Mais aussi par le côté physique donc on s’entretient", détaille-t-il.
Son objectif : succéder à Charles Stamper, élu Mister France en février dernier. "Quand je me suis rendu compte qu’il était d’Annecy, je me suis senti concerné par cette élection et j'ai voulu candidater" raconte le jeune homme.
En effet, le porteur du titre national est lui aussi originaire de Haute-Savoie. Charles Stamper, annécien de 23 ans et ancien commercial, a décidé de candidater par "ambition" et pour "s'enrichir de nouvelles expériences". "Petit, je manquais beaucoup de confiance en moi, et Mister France c’était un défi personnel. C’était mon combat et je voulais fièrement représenter ma région, et aujourd’hui mon pays", explique-t-il.
"On a l’ambition d’arriver un jour au même niveau que Miss France"
Ce défi, Charles Stamper l’a relevé face à 31 candidats, après des défilés plus ou moins habillés. "On a l’ambition d’arriver un jour au même niveau que Miss France, en ayant un prime time sur une émission nationale. Ça serait notre rêve absolu !" confie Sébastien Montémont, membre du comité de direction de Mister France. "Mister France, c’est un peu comme le foot féminin, on monte tout doucement. La preuve en est, le concours n’a jamais autant évolué que ces 5 dernières années. On sent une envie et un intérêt des gens, des médias, pour notre concours".
"Je pense qu’on est nombreux à vouloir que Mister France soit plus médiatisé et ait un impact aussi gros que Miss France. Malheureusement, Miss France existe depuis 100 ans et Mister France depuis seulement 30, regrette Charles Stamper. Mais depuis que notre président a repris la marque il y a 5 ans, on est beaucoup plus visibles que les autres années. Je pense qu’on est sur la bonne voie".
Comme chez les Miss, les Mister doivent aussi défendre des causes en tant qu’ambassadeurs. Pour Charles, ce sont les animaux et pour Mathieu, l’écoresponsabilité. Ce dernier tentera sa chance le 25 janvier prochain et espère remporter un an de représentations à travers la France.