Les policiers d'Annemasse sont intervenus pour mettre fin au calvaire d'un border collie de 4 ans. Jeepsy était maltraité par la personne qui le gardait. Il a été confié à la SPA.
La police d'Annemasse publie sur son compte twitter le récit de l'une de ses dernières interventions. Elle a retiré un chien à son maître. L'animal était qui frappé à coup de "nunchaku".
Tout a commencé ce jeudi 8 novembre 2018. Un chien errant est ramené à son propriétaire, à Annemasse, en Haute-Savoie, par un enquêteur de l'association "Animaux secours". Alors qu'on lui ramène son chien, le propriétaire est très remonté : "je vais le massacrer" se serait-il exclamé. Pire, il se serait servi d'un "nunchaku", pour le frapper. Composé de 2 ou 3 morceaux de bois reliés par une corde ou une chaîne, l'outil, rendu célèbre par les films de Bruce Lee, est notamment utilisé dans les écoles d'arts martiaux.
L'échange entre l'enquêteur et le propriétaire aurait été très "tendu" explique la direction de l'association. Décision aurait alors été prise d'appeler la police et de retourner sur place au plus vite.
Frappé par son maitre qui utilisait un nunchaku pour le martyriser, Jeepsy a été sorti de ce mauvais pétrin par les policiers d'#Annemasse qui l'ont retiré de force. Il se repose maintenant à la SPA d'Arthaz et attend un nouveau maître @SPA_Officiel @30millionsdamis @PoliceNat74 pic.twitter.com/wTAGApSAVY
— Police nationale 74 (@PoliceNat74) November 13, 2018
C'est le lendemain, vendredi 9 novembre dans l'après-midi, que 2 enquêteurs, épaulés par la police d'Annemasse, sont retournés dans la propriété. La police a obligé le propriétaire à leur remettre le chien qui a été immédiatement confié "par précaution" au "Refuge de l'espoir" à Arthaz.
Aujourd'hui le chien se porte bien. Jeepsy est un border collie âgé de 4 ans. Il ne porterait aucune trace de violence selon les premiers constats.
Une enquête a été ouverte. L'association "Animaux secours" se réserve le droit de porter plainte. Jeepsy ne sera rendu à son propriétaire "que si l'on est sûr qu'il y est en sécurité" assure la direction.