A Archamps (Haute-Savoie) mardi 28 octobre, les gendarmes ont utilisé un pistolet à impulsion électrique (tazer) pour interpeller un homme de 27 ans, auteur d'un accident de la circulation et porteur d'un couteau.
Le taser n'est pas une arme très utilisée par les gendarmes français. Mais il arrive que ces derniers jugent opportune l'utilisation de cette arme de défense de catégorie 4. Ce fut le cas mardi 28 octobre à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), contre un individu armé et impliqué dans un accident de la circulation.
L'intéressé est montpelliérain. Il a 27 ans. En une journée au volant de sa voiture en Haute-Savoie, il a percuté deux véhicules sur la route, selon les gendarmes : d'abord en sortie de Saint-Julien-en-Genevois, puis à Archamps, vers 15h.
Mais c'est la suite, rapportée par les autorités, qui est le plus accablant : "Le conducteur en cause a été perturbé par l'accident, il est sorti de son véhicule, et il a remonté à pied la file de voiture avec un couteau à la main."
La gendarmerie est alertée et, à l'arrivée de la patrouille, l'homme a rangé son arme sur lui. Mais il n'est pas calmé. "Il a refusé l'interpellation et s'est rebellé, il s'est fortement opposé à sa fouille", témoignent les gendarmes.
Voilà pourquoi les forces de l'ordre ont décidé de sortir le pistolet à impulsion électrique. "Il a du être plaqué au sol et ensuite tasé pour que l'on puisse le menotter", explique la gendarmerie, qui précisent que l'arme a été utilisée en "mode choc", c'est-à-dire en appuyant le pistolet sur la personne et non en propulsant deux sondes qui se plantent sur la cible, reliées à l'arme par des fils électriques.
L'individu a été mis en garde à vue pour rébellion et port d'arme. Il a été libéré dans la soirée sur décision du parquet de Thonon-les-Bains, et sera prochainement convoqué en justice à Montpellier.