J.M Peillex avait écrit début septembre au Président pour qu'il fasse "voter sans délai la réglementation qui permettra dès 2020 de sanctionner tous les hurluberlus qui y contreviendraient et restaurer la paix au Mont-Blanc". Le dossier est entre les mains du Ministère de la Transition écologique.
Le rameur abandonné par un membre des Royal Marines britanniques, l'abri de détresse Vallot, privatisé par une vingtaine de personnes ou encore un chien traîné de force jusqu'au sommet du Mont-Blanc, les incivilités se sont multipliées ces derniers mois sur le toit de l'Europe le maire (LREM) de Saint-Gervais en Haute-Savoie, à pousser un nouveau coup de gueule.
Cette fois, Jean-Marc Peillex s'est adressé directement à Emmanuel Macron en lui adressant une lettre.
"Monsieur le Président" peut-on lire dans ce courrier rédigé le 1er septembre, "s'occuper des forêts en Amazonie, c'est très bien. Ignorer ce qui se passe sur le Mont-Blanc et laisser perdurer l'irrespect, ce n'est pas tolérable".
"Il vous appartient de choisir ce que vous voulez laisser aux générations futures [...] La première, le consacrer comme parc d'attraction national où chacun chacun pourra jouer avec des otaries jonglant avec des ballons ou y tirer de beaux feux d'artifice, la seconde, faire écrire et voter sans délai la réglementation qui permettra dès 2020 de sanctionner tous les hurluberlus qui y contreviendraient et restaurer ainsi la paix au Mont-Blanc".
#saintgervais #montblanc lettre ouverte d’un #giletblanc au Président @Macron pic.twitter.com/QnvbRlDfqN
— Jean-Marc PEILLEX (@PEILLEX) September 1, 2019
La réponse du Président de la République par le biais de son chef de cabinet est parvenue lundi 16 septembre au maire de Saint-Gervais.
Emmanuel Macron affirme avoir transmis les propositions de Jean-Marc Peillex à sa ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne.
Celle-ci reconnaît que "certains comportements constatés au Mont-Blanc sont inacceptables" et précise "que ses équipes sont disposées à recevoir les élus hauts-savoyards pour parler de ce qui pourrait être fait".
Jean-Marc Peillex qui ne cesse depuis des années d'interpeller l'Etat sur la nécessité de préserver le Mont-Blanc espère que les actes suivront les mots.