Dans le petit village de Taninges, en Haute-Savoie, deux frères brocanteurs donnent une nouvelle vie aux télécabines depuis plus de vingt ans. Certaines s’exportent très loin des Alpes.
Dans l’atelier de Stéphane et Julien Gaudin, il y a de tout : carrosserie, menuiserie, tôlerie... Les deux frères ont grandi dans l’univers de la brocante. Pour eux, récupérer et restaurer des télécabines sont des notions ancrées dans leurs gênes.
On est vraiment attaché à ces vieilles patines, à ces vieilles couleurs.
Stéphane Gaudin
Parmi les "œufs" qu'ils possèdent, la tendance est au vintage : au plus près de la fabrication, plus pure, plus naturelle.
"On est vraiment attaché à ces vieilles patines, à ces vieilles couleurs. Et en aucun cas, aujourd’hui, on repeindrait une cabine. […] Ce serait du polish à bloc et en gardant toute son âme", décrit Stéphane Gaudin, un des deux brocanteurs de télécabines.
Leur attachement à ces télécabines est lié au patrimoine montagnard. Un motif d’emballement pour ces deux Haut-Savoyards. Ils ont bien compris qu’ils détenaient un trésor sur le parking familial.
Des télécabines exportées en région parisienne
Avec eux, vous parlerez, folie et idée. La dernière en date, une station éphémère, dans l’ouest parisien, à Carrières-Sur-Seine, elle se nomme "Côté 2100".
"Ça rappelle vraiment le ski" se satisfait une cliente du restaurant. Les ingrédients de ce concept sont : fausse neige, feu de bois, raclette, et vin chaud dans la télécabine. Un moyen pour la montagne de s’inviter loin de chez elle, tout en faisant des heureux.