Un Haut-Savoyard, potentiellement proche de l'ultragauche, a été mis en examen à Paris après avoir été placé en garde à vue le 30 mai. Plusieurs fûts contenant des matières toxiques ont été retrouvés près de son domicile.
Un Haut-Savoyard potentiellement proche de l'"ultragauche" a été mis en examen à Paris "pour association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placé en détention provisoire, dans le cadre d'une enquête dont s'est saisie le parquet national antiterroriste (Pnat), selon une source judiciaire mardi 7 juin.
Placé en garde à vue le 30 mai, il a également été mis en examen, vendredi, pour "transport et fabrication de produits ou engins explosifs en lien avec une entreprise terroriste", selon la même source, confirmant une information de M6. Le parquet national antiterroriste s'est saisi le 31 mai.
Une "idéologie socialiste révolutionnaire"
Les enquêteurs soupçonnent chez cet homme des velléités de "commettre un attentat" au nom d'une "idéologie socialiste révolutionnaire", mais les investigations démarrent, selon une source proche du dossier.
Selon la même source, un premier contenant transportant des matières toxiques a été découvert de manière fortuite près de chez lui. L'enquête ouverte a permis d'en découvrir une quinzaine grâce aux recherches. Il s'agirait de produits chimiques ou toxiques susceptibles d'entrer dans la composition d'explosifs. Les recherches des enquêteurs ont eu lieu à Arenthon et Cornier, en Haute-Savoie.