La préparation des JO 2030 se poursuit avec deux objectifs : nommer une personnalité à la tête du Comité olympique et obtenir le vote définitif de la garantie financière, au plus tard d'ici mars. Cette dernière fait partie du projet de loi Finances 2025, actuellement en débat au Parlement.
L'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 se précise. Le futur comité d'organisation des JO d'hiver 2030 en France se cherche un patron sous l'œil de l'exécutif, qui vient de nommer un nouveau délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques. Dans le même temps le Parlement doit voter la garantie financière de l'événement. Cette fernière fait partie du projet de loi Finances actuellement débattu à l'Assemblée nationale.
À peine finis les JO de Paris, il faut passer à l'organisation des JO Alpes 2030 obtenus par la France. Seule condition encore à remplir pour satisfaire le Comité international olympique (CIO) : que la garantie financière soit bel et bien votée par le Parlement au plus tard d'ici mars.
Le patron des Jeux sera un "sportif"
Le projet de loi de Finances 2025, débattu actuellement, prévoit une "garantie accordée, à titre gratuit, dans la limite de 500 millions d'euros et pour une période allant jusqu'au 31 décembre 2030". "Elle s'exerce en cas d'annulation totale ou partielle de l'édition 2030 des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver", poursuit le texte, qui comprend aussi la garantie pour les emprunts.
Toutefois, "la garantie globale de couverture d'un éventuel déficit interviendra plus tard, une fois le budget du COJOP (comité d'organisation, NDLR) précisé et la structure créée", indique aussi le texte.
"Les choses avancent en temps et en heure concernant le Cojo et la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques, NDLR), les statuts sont validés ainsi que le fait que le patron du Cojo soit un sportif, mais on préfère encore solidifier quelle est la part du sportif et du politique", a fait savoir à l'AFP le président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier. Le quintuple champion olympique de biathlon Martin Fourcade fait partie des favoris.
"Le jeu est très ouvert"
Selon une source proche du dossier, "il y a un gros lobbying en ce moment". "Le jeu est très ouvert. À ce stade, aucune décision n'est prise, l'objectif étant de se mettre d'accord d'ici fin novembre", a fait savoir à l'AFP une autre source proche du dossier.
De son côté, l'État a nommé cette semaine le préfet Pierre-Antoine Molina comme nouveau délégué interministériel aux JO pour les futurs Jeux d'hiver en France. L'ancien délégué interministériel, Michel Cadot, a rejoint le cabinet du Premier ministre Michel Barnier.
"Un comité interministériel" ainsi qu'"un comité de coordination afin de s'assurer de l'avancement et de la cohérence des actions menées par les différents acteurs" ont aussi été créés par un décret publié mardi.