"Un jour, j'aimerais bien arriver en Formule 1" : les rêves fous d'Andy Ratel, 12 ans, petit prodige du karting

Andy Ratel est un joyeux bambin, un sacré gamin pilote de kart. A tout juste 12 ans, le Haut-Savoyard s'apprête à participer aux Championnat du monde qui auront lieu du côté de Naples. Pour décrocher un podium, il ne ménage pas ses efforts.

Andy Ratel vit à 100 à l'heure, voire à 110 quand les lignes droites sont assez longues. Comme ses frères, le jeune garçon de 12 ans aurait pu être un excellent tennisman ; mais après avoir testé, il a choisi : c'est le karting qui l'a emporté. "Un jour, j'aimerais bien arriver en Formule 1 et si ça ne marche pas, en endurance pour faire les 24 heures du Mans", ambitionne-t-il déjà.

Les sensations de vitesse, le bruit du moteur, les gommes qui crissent au freinage, l'adrénaline des compétitions... Il ne pouvait pas résister. "Quand on est tous dans le peloton et qu'on est 10 dans les trois mêmes dixièmes, il y a de la bagarre, des dépassements, c'est intense il faut bien réagir. C'est ça que j'aime", raconte le tout jeune pilote.

Si Andy est seul dans son baquet, il est bien entouré dans le paddock. Son père est là pour la logistique et il peut aussi compter sur les conseils de Kevin Beaumont, le team manager qui l'a vu progresser au fil des tours. "Au tout début, il était vraiment à fond dans ce qu'il faisait sans pour autant être compétitif, et la motivation a beaucoup apporté", dit-il.
 
Pied au plancher pour de vrai, en chaussures de pilotage, ou en virtuel, chaussettes aux pieds devant l'écran, Andy ne lâche pas le volant. Assis devant son simulateur, il explique, concentré : "C'est surtout pour apprendre le tracé de la piste".

Andy passe une demie-heure à une heure par jour sur simulateur, répétant toutes les phases du pilotage, repoussant les limites quitte, parfois, à les dépasser. "Des fois j'essaye de passer les virages plus rapidement alors que dans la vraie vie, si je veux essayer de les passer plus vite, je peux partir en tonneau. Alors que si ça arrive sur le simulateur, ça ne me fait rien", raconte le pilote.

 

Le podium ou rien


En à peine 3 ans de compétition, Andy s'est transformé en vrai petit bolide. Les résultats ont suivis et en juin 2019, le Haut-Savoyard a décroché la Coupe de France dans la catégorie cadet. "J'étais presque sous le choc, très content de moi parce-que le week-end avait très mal commencé. Alors quand on passe l'arrivée en premier, on est fiers", se rappelle-t-il.
 
Une tête d'ange mais un vrai diable au volant. Car grâce à sa victoire en Coupe de France, Andy s'est ouvert les portes du Championnat du monde. Une compétition de sacré haut niveau qui aura lieu du côté de Naples.

Sur place, il n'y aura que les meilleurs, la crème des jeunes pilotes déjà tous marqués par un fort esprit de compétition. "Quand on vient s'accrocher entre copains, on est capables de ne plus se parler à vie. J'en ai déjà fait l'expérience", dit Andy, pragmatique.

Le pilote français sera motivé pour ces Mondiaux de kart et ça ne sera pas un jeu d'enfant. Les places seront chères, la moindre faute se payera cash, mais il est prêt à tout donner pour atteindre son objectif : le podium, et de préférence la plus haute marche.
 

 
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