Petit retour en arrière. Nous sommes le vendredi 17 janvier, 36 heures avant la libération conditionnelle de Michaël Blanc en Indonésie. Le maire de Bonneville s'apprête à présenter ses voeux à la commune. Il reçoit un SMS du père de Michaël et là, la cérémonie change de ton.
A Bonneville, en Haute-Savoie, on a toujours soutenu l'enfant du pays. Depuis le début des années 2000, les voeux du maire ont toujours été l'occasion de donner des nouvelles de Michaël Blanc. Ce vendredi, alors que Martial Saddier allait monter sur l'estrade, l'élu a reçu un SMS de Jean-Marc Blanc.
Le discours du maire a alors totalement changé. Il s'est mis à lire ce SMS et, dans la salle, certains avaient les larmes aux yeux. Ceux qui ont soutenu Michaël et sa famille depuis depuis le début. Ceux qui s'estimaient trop loin de l'Indonésie pour juger de la responsabilité ou non "du p'tit'. Un correspondant du Dauphiné Libéré était dans la salle. Dès le lendemain, toute la France était au courant de l'imminence de la libération.
Cette histoire peut paraître anecdotique mais elle marque l'attachement de tout un secteur de la Haute-Savoie à la cause de Michaël Blanc. Pendant des années un Comité de soutien a animé un site internet pour recueillir des signatures, pour faire pression sur les politiques et pour récolter de l'argent afin d'aider Hélène, la mère de Michaël, à vivre en Indonésie. Aidé par Thierry Ardisson, les membres du Comité de soutien disent n'avoir jamais perdu espoir.