La vedette de téléréalité Nabilla Benattia, native d'Ambilly en Haute-Savoie, porte plainte contre le magazine Closer qui a diffusé une vidéo d’elle en prison. Signée dans la matinée par Nabilla, la plainte sera transmise «en début de semaine prochaine» au procureur de la République à Versailles.
Large pull noir et baskets, cheveux relevés par un crayon, la jeune femme apparaît souriante au côtés d’autres détenues sur ces images diffusées vendredi par Closer sur son site internet, visiblement filmées depuis un point surplombant une cour de la maison d’arrêt de Versailles où elle est écrouée depuis trois semaines.
Alors Nabilla, jeune vedette de téléralité native d'Ambilly (Haute-Savoie) et accusée d'avoir poignardé son compagnon, a décidé de porter plainte pour "atteinte à la vie privée". Une plainte qui vise "tout auteur et complice" de la diffusion de cette vidéo, a rapporté son avocat. "Dans une prison, je crois que l’atteinte à la vie privée est encore plus grave", a souligné le conseil, décrivant des images "dégradantes" pour Nabilla, filmée "dans une situation de vulnérabilité", "privée de sa liberté d’aller et venir".
Vendredi, la starlette de 22 ans "a été privée de promenade pour ne pas risquer une nouvelle prise d’images", a dit l’avocat. Isolée dans un premier temps, la jeune femme, détenue dans une cellule individuelle, a désormais droit "à des visites, au téléphone, aux promenades collectives, comme les autres détenues", selon son avocat.
Nabilla, célèbre pour son «Allô, non mais allô quoi!» devenu culte, participe également à des activités autour de la langue française. Soupçonnée d’avoir porté un coup de couteau au thorax de son petit ami Thomas Vergara à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), la plantureuse brune, mise en examen pour tentative de meurtre, est écrouée depuis le 9 novembre dans le quartier pour femmes de la maison d’arrêt de Versailles.
La jeune femme a avancé plusieurs versions des faits, jugées peu crédibles. La juge d’instruction et le juge des libertés et de la détention avaient décidé de son placement en détention pour éviter notamment qu’elle ne se concerte avec son compagnon. La cour d’appel de Versailles a rejeté le 20 novembre sa demande de remise en liberté.