VIDÉO. "On n'a pas le droit à la chute" : la freerideuse Juliette Willmann face à l'apprentissage du ski de pentes raides

durée de la vidéo : 00h02mn36s
Juliette Willmann, athlète de ski freeride, sur les pentes de la vallée de Chamonix.
La skieuse de Haute-Savoie Juliette Willmann a décidé l'hiver dernier de mettre un terme à sa carrière en compétition pour se consacrer à la pratique du ski de pentes raides. Elle y a consacré un film, où elle fait part de son apprentissage de ce milieu extrême. ©FTV

La skieuse de Haute-Savoie Juliette Willmann a décidé l'hiver dernier de mettre un terme à sa carrière en compétition pour se consacrer à la pratique du ski de pentes raides. Elle y a consacré un film, où elle fait part de son apprentissage de ce milieu extrême.

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Tutoyer les plus hauts sommets des Alpes avant de s'aventurer dans des pentes raides, des longs couloirs ou des faces engagées. Voici la nouvelle passion de Juliette Willmann, chamoniarde d'adoption, dont elle fait part dans son premier film Rise. Un documentaire d'une vingtaine de minutes où la jeune skieuse de 26 ans arpente les montagnes enneigées de la vallée du Mont-Blanc.

Après avoir fait ses gammes en ski alpin et en compétition internationale, Juliette Willmann s'était rapprochée du Freeride World Tour, le circuit mondial de la discipline : "Ça a été une belle épreuve, un bel apprentissage pendant quatre ans. J'ai évolué dans ma pratique, j'ai progressé techniquement en ski. J'en suis très reconnaissante. C'était l'une des plus belles épreuves de ma vie."

Mais toutes les bonnes choses ont une fin : "La dernière année, je n'étais plus aussi motivée. J'avais perdu un peu la fougue et cet esprit de compétition. Ça a été un choix réfléchi d'arrêter parce que je ne me sentais plus libre, alors que dans le mot freeride, il y a 'free'. Je ne sentais plus cet esprit de liberté puisqu'on fait partie d'un cadre, d'un circuit de compétition. Je ne m'y retrouvais plus trop à la fin."

"Un plaisir dingue"

La Marseillaise d'origine, "issue d'une famille de skieurs", décide alors d'arrêter la compétition l'hiver dernier et de se lancer dans le ski alpinisme : "C'est du ski extrême dans des pentes raides. Ça demande beaucoup d'attention, de précaution et de la maîtrise technique. On n'a pas le droit à la chute. Si tu tombes, ça ne va pas très bien se passer."

Elle y découvre tout un environnement, des pratiques et des habitudes qui deviennent obligatoires à ces altitudes. Mais elle y retrouve surtout un sentiment de liberté : "Ça s'est fait naturellement d'aller en haute montagne. J'ai découvert un plaisir à faire des faces comme ça. J'ai pris un plaisir dingue à faire des faces engagées et à faire des choses que j'avais envie de réaliser. C'était moi, avec mon entourage, qui décidait de là où on voulait aller skier."

"L'adrénaline de la compétition ne m'a pas manqué cet hiver, puisque j'ai eu tellement d'adrénaline à skier des lignes ici que ça m'a comblé", conclut-elle.

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