La finale de la Coupe de France opposera ce dimanche à 15 h à Bercy, à Paris, Grenoble et Rouen. Première répétition avant le Mondial-2017, co-organisé par la France et l'Allemagne
Réfection du Palais Omnisport Paris Bercy oblige, la finalen la saison passée, s'était jouée sur les bords de la Méditerrannée, bien loin des rives de Seine et de ses plus de 10.000 spectateurs.Ce 3 janvier, c'est à Paris que la finale se joue dans ce site désormais rebaptisé Accorhotels Arena.
"Les joueurs, les clubs de supporteurs sont contents. A Marseille, ce n'est pas pareil, les clubs nous l'ont dit. A Bercy, on va rentrer dans nos pénates", se réjouit le président de la Fédération française de hockey Luc Tardif.
Un enthousiasme d'autant plus fort qu'en 2016, la Fédération Française de Hockey-sur-Glace va fêter ses dix ans et qu'en 2017, la France et l'Allemagne co-organisent le Mondial.
"On voulait à tout prix revenir à Bercy et s'acclimater au nouvel environnement technique. Tout le monde est heureux de rédécouvrir Bercy", continue Luc Tardif, bien content que "la barre des 10.000 places soit à nouveau "dépassée".
Sur la glace, l'affiche est belle: presque un "clasico". Rouen, treize titres de champion de France, comptera sur la meilleure attaque de la Ligue Magnus, emmenée par le Canadien Jason Krog, pour aller chercher une sixième Coupe de France.
"Rouen arrive en pleine confiance mais dispose d'un calendrier énorme, soumis à dure épreuve", analyse Luc Tardif. "Les Brûleurs de Loups de Grenoble ont de quoi défendre leurs chances."
Plus à la peine en championnat, actuellement 8ème, Grenoble, six fois champion de France, s'appuiera sur l'une des meilleures défenses de la Ligue Magnus et son mur porteur, le gardien letton Ervins Mustukovs (91,8% arrêts).
Ils pourront en tout cas compter sur leurs supporters. Depuis Grenoble, ils seront près de 300 dès le petit jour, à 4h du matin, à s'embarquer en bus vers la capitale pour les soutenir. Pas moins de 8 heures de route...
Les Brûleurs ont pour leur part pris le train le 2 janvier au matin. Direction Bercy, dans un wagon SNCF qui leur était spécialement réservé. Ils se sont détendus, ont joué aux cartes mais se sont aussi concentrés, tandis que l'entraîneur a passé le trajet...à visionner tous les derniers matches de l'équipe.
Reportage de Jordan Guéant & Maxime Quémener