Cet habitant de Saint-Martin-d'Hères a été condamné, ce vendredi 12 août 2016, à 18 mois de prison dont 9 avec sursis, par le tribunal correctionnel de Grenoble, pour avoir tenu des propos qualifiés d'apologie du terrorisme. Il a été incarcéré à Valence, dans la Drôme.
Le trentenaire, un homme sans histoire, a été repéré sur sa page Facebook qu'il alimentait régulièrement en propagande jihadiste. Selon le parquet de Grenoble, "Des centaines d'images ont été retrouvées sur son profil ».
Lors de son interpellation mercredi, à son domicile de Saint-Martin-d'Hères, les enquêteurs ont également retrouvé de la littérature radicale.
Selon le Dauphiné Libéré, des documents « intrigants » auraient également été découverts dans l’ordinateur et le téléphone portable de sa compagne, âgée de 18 ans, lors d’une perquisition chez les parents de celle-ci.
Placé en garde à vue, l’Isérois a été présenté vendredi devant le tribunal correctionnel de Grenoble en comparution immédiate.
À la barre, il a expliqué avoir amassé et publié cette documentation "par curiosité" et condamné les actes terroristes.
De son côté, le tribunal correctionnel a estimé que l'homme serait "une de ces recrues qui ont pour mission de diffuser cette idéologie néfaste, nauséabonde et destructrice". Il a prononcé une peine de 18 mois de prison, dont 9 avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve.
Le trentenaire a été écroué dans la foulée de sa comparution à la maison d'arrêt de Valence, dans la Drôme.
Jeudi 11, déjà, un autre homme avait été condamné à six mois de prison ferme à Chambéry, également pour apologie du terrorisme.