Ce lundi 5 octobre, l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes confirme le décès d’une jeune femme de 21 ans, étudiante à l’Université Lyon III dans le Rhône, d’une infection invasive à méningocoque de groupe B.
Le 3 octobre 2015, un cas d’infection invasive à méningocoque (IIM) de groupe B chez une jeune étudiante de l’université Lyon III a été signalé à l’ARS Rhône-Alpes. Son décès est survenu plus tard dans la nuit du 3 au 4 octobre.Les personnes ayant été en contact rapproché et prolongé avec cette jeune femme ont été identifiées au sein de sa classe et dans son entourage ; un traitement antibiotique préventif leur a été prescrit, indique l'Agence régionale de santé dans son communiqué. L'information et les réponses aux questions des autres étudiants est en cours, précise l'ARS.
Que sait-on de cette maladie ?
L’infection invasive à méningocoque est une maladie qui est rare en France mais qui peut être grave. Elle se transmet directement d’une personne à une autre à partir des sécrétions oro-pharyngées (postillons, toux, etc.). Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et survient, le plus souvent, du début de l’hiver au printemps.Bien que le risque de transmission soit faible, il justifie la mise en oeuvre d'un traitement préventif pour les personnes ayant eu des contacts proches et prolongés avec la personne atteinte dans les 10 jours précédant son hospitalisation (antibiotique et/ou vaccination lorsqu’il existe un vaccin adapté).
Selon les dernières données de l’Institut de veille sanitaire, le taux d’incidence dans le Rhône (Métropole de Lyon et département du Rhône) est de 0,78 cas pour 100.000 habitants. Quatorze cas ont été enregistrés au cours des 52 dernières années sur ce territoire.