François Hollande, candidat à la primaire socialiste, en terre Lyonnaise
François Hollande en visite à Lyon s'est réjoui du soutien que lui ont apporté le maire de Lyon Gérard Collomb ainsi que Pierre Moscovici, deux anciens strauss-kahniens, soulignant qu'ils s'agissait dedécisions "libres" et non de "ralliements".
Le candidat à la candidature socialiste a donc été reçu par son nouvel allié à savoir Gérard Collomb.
Une visite très suivie alors que débute la course aux primaires et que les élus socialites de la région se dévoilent.
"Je ne rallie personne (...) il n'y a pas ici de hiérarchie, de soumission, de
vassalisation. Nous sommes ensemble", a déclaré l'ex-patron du PS lors d'une conférence de presse.
"Il y a des élus, des responsables qui à un moment prennent, en conscience, en
liberté, une décision (...) pour la gauche et pour la France", a-t-il ajouté, soulignant
qu'il n'était "pas dans les compromis, encore moins dans les compromissions".
"Nous devons montrer que nous sommes une équipe qui va à chaque étape s'élargir",
a affirmé le député de Corrèze, assurant que "d'autres" élus allaient lui apporter
leur soutien.
Pendant la campagne de la primaire socialiste, "il faut que ceux qui vont s'occuper
de notre parti aient un souci de permettre l'unité, l'équité, la transparence.
Je leur fais confiance", a aussi déclaré François Hollande.
Pendant ce temps, le numéro deux du PS Harlem Désir a annoncé jeudi qu'il devenait premier secrétaire délégué pour remplacer Martine Aubry à la tête du parti, le temps de la campagne pour la primaire, et que Benoît Hamon, qui soutient cette dernière, resterait le porte-parole du parti.